Projet Assirem : le dossier complet.

A tous les membres de l’association Timlilith Ighil Bougueni,

A toute la communauté n’Ath Amar Oussaïd,

A tous ceux qui nous ont accompagnés sur ce projet,

Aux abonnés de ce site,

A tous les amis et sympathisants de Timlilith Ighil Bougueni.

 Après s’être largement épanché sur le forum de discussion de notre association (Google Groupes) , c’est maintenant sur le site internet de l’association qu’un des membres et administrateur de Timlilith Ighil Bougueni tente de créer la polémique d’abord de façon virulente et disproportionnée (voir cet article) puis de manière plus posée mais non sans quelques inexactitudes (voir cet autre article). Ces deux articles se voulant un droit de réponse à la mise au point diffusée récemment par les administrateurs de Timlilith Ighil Bougueni (Mise au point).

Nous, membres du bureau de l’association, considérons ce site comme un havre de paix, une vitrine de l’association et non une arène de joutes verbales. Malgré cela, nous ne pouvons rester sans réaction et laisser des contrevérités inscrites sur notre site sans les désamorcer une à une et rétablir le véritable rôle de chacun dans ce dossier.

Nous allons pour cela étayer nos propos par des faits, rien que des faits, sans donner dans le sentimentalisme ou tenter de faire pleurer dans les chaumières. Notre objectif étant de livrer tous les éléments qui permettront à ceux qui s’y intéressent ou qui ne savent plus quoi penser des dissensions actuelles, de se faire un avis basé sur des faits documentés et ainsi de comprendre que cette décision d’arrêter ce projet n’a pas été prise sur un coup de tête par des gens confortablement assis au chaud dans leur salon, comme semble le suggérer certains récents témoignages. Cela nous contraint à nous référer à des documents (compte rendus de réunions archivés accessibles qu’aux seuls administrateurs de Timlilith Ighil Bougueni, emails…) et à faire référence nommément à des personnes (qu’elles nous en excusent d’avance).

Nous rappelons ici que la base de l’action associative est la « décision collégiale », le « compromis », le « rendre compte ». Ce n’est pas celui qui crie le plus fort qui a raison. Si mon avis est minoritaire, si je ne suis pas d’accord avec la collectivité et que je ne peux m’y résigner, ma seule option raisonnable et digne est la démission. Nous sommes tous bénévoles au sein de Timlilith Ighil Bougueni. Tout le monde peut voir dans ce qui suit que nous avons toujours essayé de mettre dans notre organisation un minimum de forme pour se rapprocher d’un fonctionnement associatif normal et moderne. Et dans notre mode de fonctionnement, la décision collégiale est la seule à prévaloir. Il n’est pas possible de fonctionner sérieusement si chacun au sein de l’association se met à renier les décisions collectives et prend seul des décisions soit allant à l’encontre du choix majoritaire, soit sans en aviser les autres, engageant de surcroit la responsabilité de l’association.

Comme nous l’avons dit dans notre précédent article, c’était un projet d’aide au centre «Si Mokrane» et non un projet conditionnant la survie de ce centre qui a fonctionné et fonctionnera normalement avec ou sans ce projet. Contrairement à ce qui a pu être sous-entendu, la terre ne s’arrêtera pas de tourner sans ce projet. Ni les associations «Assirem» et «les enfants du cœur» ni le centre «Si Mokrane» n’attendent les fonds alloués dans le cadre de ce projet pour fonctionner et travailler au profit des enfants handicapés mentaux d’Ain El Hammam et d’ailleurs. Et pour preuve, l’association «Assirem» est actuellement en cours de création d’un «centre d’aide par le travail» au profit des enfants déficients mentaux adultes sur des locaux alloués par la commune d’Ain El Hammam (voir cet article sur la dépêche de Kabylie).

Au final, cet administrateur doit comprendre qu’il a déjà fait assez de mal à notre association, à « Assirem », au centre « Si Mokrane » et à toute notre communauté. Nous nous excusons auprès de tous nos adhérents et auprès de notre communauté pour toutes ses outrances verbales. Nous estimons toujours que ce conflit doit se régler dans les instances de notre association, prévues par son règlement intérieur, et non sur la place publique. Et il le sera dans la concertation collective entre les administrateurs de Timlilith Ighil Bougueni.

Alors bons vents à «Assirem» et aux «Enfants du cœur».

Et bonne lecture.

Les membres du bureau de l’association Timlilith Ighil Bougueni.

ASSIREM - Bouton