«TAYARZA» ou le secret de nos aïeux

Je ne peux m’empêcher de partager avec vous cette vidéo en trois parties. J’ai eu un grand plaisir à écouter «Khouya Ali» nous expliquer les différentes pièces composantes l’outil du labourage. Il nous parle de son métier, de ses outils et de sa passion avec une énergie et une sincérité qui distinguent sa génération. Est-ce que le labourage peut être un élément de solution à ses feux de forets qui ravagent la Kabylie, comme le dit Khouya Ali ? Est-ce qu’il peut contribuer à préserver les couches arables des champs de l’érosion ? Est-ce qu’il peut minimiser les glissements de terrains ? Est-ce qu’il peut aider à revitaliser nos sources naturelles d’eau ? Autant de questions pour lesquelles je n’ai pas réponses. Si vous avez des réponses ou des informations à partager avec nous sur les bienfaits du labourage en zone montagneuse, merci de les partager avec nous.

La fable de La Fontaine que vous trouverez ci-dessous illustre bien ce petit reportage vidéo. J’ai souhaité la restituer telle quelle, uniquement pour le plaisir de donner une âme à cette vidéo, je souhaite que cela ne soit pas interprété comme une leçon de morale pour qui que se soit. Je m’abstiens de tout jugement quant aux choses que je ne connais pas. Je souhaite que vous ayez le même plaisir que j’ai eu en visionnant ces capsules.

Lmouloudh            

De La Fontaine (Fables)
Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. «Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage que nous ont laissé nos parents, un trésor est caché dedans. Je ne connais pas l’endroit mais un peu de courage vous le fera trouver, vous y viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’oût! Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse.» Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, partout, si bien qu’au bout de l’an Il en rapporta davantage. D’argent, point de caché. Mais le père fut sage De leur montrer, avant sa mort, Que le travail est un trésor

Première partie :

Seconde partie :

Troisième partie :

Une réflexion sur « «TAYARZA» ou le secret de nos aïeux »

  1. Merci Mouloud pour ce rappel des traditions de nos aïeux et présentes encore, en partie, dans nos villages de Kabylie, en espérant que la jeune génération visionne avec le même plaisir que tu as ressenti en regardant ces vidéos.
    La mise en valeur des champs est pour moi un rempart aux feux de forêts. Je me souviens, étant jeune, ne pas connaître autant de feux qui ravagent la Kabylie. A cette époque, les champs étaient périodiquement labourés et mis en valeur.
    Bien à toi.
    Nacer MEZIANE.

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