Anzar…Anzar… Arabbi swits ar-azzar…

La fiancée de la pluie à Tabelbala, Saouara, Algérie, Paris, musée de l'Homme.
La fiancée de la pluie à Tabelbala, Saouara, Algérie, Paris, musée de l’Homme.

Il n’y a pas eu de pluie Durant les mois de Septembre et Octobre de cette année 2013, en Algérie. Une situation qui peut parfois inquiéter les agriculteurs, si elle perdure. Les Berbères ont de tout temps connus ces aléas de la nature. Je souhaite partager avec vous cette belle vidéo qui nous fait découvrir un rite berbère millénaire, pratiqué en de pareilles situations.  «Anzar…Anzar… Arabbi swits ar-azzar…» Ce patrimoine immatériel mérite d’être dépoussiéré, partagé et répertorié pour le sauver de l’oubli et de la disparition. Une belle vidéo qui nous replonge dans nos racines les plus ancestrales puisque selon certaines études, vous serez surpris des origines de «ANZAR». Je vous laisse visionner cette belle vidéo et si vous êtes plus curieux et vous souhaitez en savoir plus sur ce patrimoine, je vous joins ce lien vers une étude intéressante décortiquant ce rite en Afrique du nord.

Bon visionnement

Anzar…Anzar… Arabbi swits ar-azzar…(La vidéo)

Bonne lecture pour ceux qui veulent en savoir plus

Une cuiller à pot pour demander la pluie

Tanmirt

Une réflexion sur « Anzar…Anzar… Arabbi swits ar-azzar… »

  1. Avec son article( Anzar,) lmouloud vient de me remémorer un vieux souvenir .
    c’était en 1977 ou en 1978 , je me souviens comme si c’était hier , on était nombreux à sillonner toutes les ruelles du village ighil bougueni scandons au même temps (anzar anzar a rabi swistid ar azar), alors qu’on faisait le tour du village certain parmi nous portaient des sacs et d’autres avaient des battons à la mains entourés de foulards multicolores.
    On faisait du porte à  porte et tous les villageois se sont mis a contribution, on recevait ainsi de la semoule, de la viande, de la graisse, des oignons,des légumes secs , des fruits secs,des œufs,des gâteaux etc…
    une fois le tour du village terminé on s’est donné rendez vous chez ( na lyakout n’ arougie la mère de Djamel oubachir) ou certaines femmes volontaires prépareraient à leurs tour le repas cérémonial avec tous ce qui a été rassemblé.
    Et en fin de journée un menu traditionnel diversifié nous a été proposé.un repas auquel ont pris part tous les participants dans un climat de fête et de convivialité.
    merci lmouloud de m’avoir permis ce petit voyage dans le passé.

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